Centre Touristique et Culturel
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Pays de Bouillon en Ardenne

Depuis le 1er janvier, Vresse-sur-Semois fait partie de la Maison du Tourisme du Pays de Bouillon en Ardenne qui compte 8 communes sises sur 2 provinces (Namur et Luxembourg).

Le territoire s'étend sur 877 km² et compte quelque 33.000 habitants.

Le « Pays de Bouillon en Ardenne » est le nom donné à une Maison du Tourisme dont le ressort s’étend des confins de la Famenne, au nord, à ceux de la Gaume, au sud. Ici, on se trouve également aux limites de l’Ardenne belge et des Ardennes françaises. Huit communes font partie de cette Maison du Tourisme : Bouillon, Bertrix, Paliseul, Herbeumont, Vresse, Bièvre, Gedinne et Daverdisse. Le point culminant de la région est situé à la Croix-Scaille (505 mètres d’altitude). Ce sommet est surmonté d’un haut belvédère, la Tour du Millénaire, qui donne une vue plongeante et à 380° sur l’immensité forestière qui caractérise le « Pays de Bouillon en Ardenne ». L’étendue boisée est hachée par les profondeurs des vallées et des vallons qui la découpent. En effet, pas moins de quatre rivières s’écoulent vers la Meuse : la Lesse et la Houille au nord, la Semois et la Goutelle au sud. On se rend donc aisément compte que ce terroir, à deux ou trois heures de grandes agglomérations urbaines, peut répondre parfaitement aux besoins des citadins : la détente en nature. C’est ici le paradis des promeneurs, des vététistes, des kayakistes, des pêcheurs et des chasseurs, pour ne citer que quelques formes de loisirs, mais on pourrait évoquer bien d’autres plaisirs, telle la gastronomie.

Même si, de prime abord, il peut paraître sauvage, le « Pays de Bouillon en Ardenne » est éminemment cultivé. Son histoire est fort ancienne. Ainsi qu’en témoignent des ateliers préhistoriques, il fut déjà occupé plusieurs millénaires avant l’arrivée des Celtes. Les ruines de fortifications antiques sont nombreuses. Mais le personnage le plus célèbre est sans conteste Godefroid de Bouillon, dont certains doutent cependant qu’il soit jamais venu dans la villette… Plus sûrement celle-ci connut cependant son heure de gloire lorsque, durant le 18e siècle, le vieux duché de Bouillon constitua une sorte d’état indépendant, et qu’il fut surtout, grâce à ses imprimeurs, un foyer intellectuel de tout premier plan. L’émulation culturelle s’est un peu apaisée pendant le 19e siècle, mais elle reprit vigueur au 20e siècle avec l’arrivée d’écrivains et surtout de peintres tant sur les bords de la Haute-Lesse que sur ceux de la Semois. Ici, la concentration d’artistes fut si importante qu’on en vint à parler d’une « Ecole de Vresse ». Enfin, aujourd’hui, des centres culturels, des galeries d’art ou d’autres organisations, ont pris le relais. Il n’empêche que le « Pays de Bouillon en Ardenne » demeure une pépinière de créateurs et d’érudits, qu’il s’agisse d’art, d’artisanat, de lettres, d’histoire et de folklore. Jean-Pierre LAMBOT

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